Quels sont les anormaux qui ont pu penser (un jour) que des "improductifs" du tertiaires pouvaient diriger et mener nos entreprises industrielles vers l'expansion nécessaire? Il en va de même pour les secteurs de l'état des hôpitaux aux recherches et développements etc.... Les directions financières ne devraient être là que pour entériner des choix industriels ou des choix techniques. Depuis quand des administratifs connaissent la façon de conduire une entreprise sinon à sa perte et à l'appauvrissement de ceux qui y travaillent souvent très durement.
LA MORT
Il suffit d'oublier l'immortalité sous toutes ses formes. Et, assurément, la conception d'une mort, séquence de vie ordinaire, rend nos vies plus sereines.
Quant à l'éthique sur les morts annoncées, pourquoi la finance a le pouvoir de nous prononcer sur nos fins de vie alors qu'il nous est interdit de choisir nos propres morts seule en nos consciences ou avec l'aide que nous souhaitons? Le rituel, y compris chez les animaux, veut que la génération - ou les générations issues de nos vies - prennent en charge nos disparitions.
Cela est une éthique de vie.
RITUELS ET RITES, entre-deux dans un même corps.
« Le Soi comparé au Moi de l’âme »
« Derrière
tes pensées et ses sentiments, mon frère, se tient un maître impérieux,
un sage inconnu – il s’appelle soi. Il habite ton corps, il est ton
corps. [1] »
Être et non-être.
Ce
que nous faisons intervient sans que notre mental, notre ego, notre
esprit correspondent avec ce que nous savons de nous. Cette
transparence, ce voile virtuel qui fait de nous deux êtres à part dont
l’un et l’autre ne peut se contrôler mutuellement. L’un est affectionné à
l’autre, dépendant de l’autre lui-même. «….. Le soi dit au Moi : souffre, maintenant, ….. Éprouve du plaisir maintenant. ….Et c’est à cette fin qu’il doit penser…[2]»
La
dualité ainsi exprimée s’aperçoit dans les travaux où le film
transparent support de l’objet/sujet photographié donne à voir et à
comprendre qu’il existerait toujours la trilogie entre l’observateur,
l’objet capturé, l’initiateur. Nous-même sommes co-présents avec notre
double (Soi et Moi). Le fait est que dès la compréhension d’un système
visuel, conduisant au savoir visuel, l’objet capturé est enfermé,
libérant toutes nos pensées en des ouvertures directionnellement
extravagantes ; enfermements dans l’idée et la fonction, résultat d’un
savoir faire et, immédiatement, ouverture aux autres éléments
d’identifications de présupposés. Encore une fois, nous sommes
collationnés à une situation positiviste, celle dénoncée et envisagée
par A. Comte dans son premier cours de philosophie :.
« L’individu
pensant ne saurait se partager en deux, dont l’un raisonnerait tandis
que l’autre regarderait raisonner. L’organe observé et l’organe
observateur étant, dans ce cas identique, comment l’observation
pourrait-elle avoir lieu ? Cette prétendue méthode psychologique est
donc radicalement nulle dans son principe.[3] »
L’ambiguïté de la situation ne réside que par le « Soi et Moi »
et avec l’autre, le regardeur réceptionnaire de l’image ou de
l’installation avec les films transparents. Il se fait à cet instant une
histoire qui ne correspondrait plus avec le motif réel de cette galaxie
environnante et labyrinthique. L’effet de cette situation est encore
repris par A. Comte et son positivisme :
Le
spectateur (le Soi et Moi) choisit le point de repère, les situations
d’assemblage identique selon ses désirs. Il arrive que nous soyons dans
cette violence à nous extraire de la réalité des dispositions et des
comportements. Cependant, il ne saurait exister de point de vue centrale
mais plutôt une multitude de points de vue même si toutes les
matériologies construisent une image et un point de vue unifié. Nous
cherchons en nous-même la transparence de nos sujets/objets. Cette
réverbération permet la multiplication des plans, des situations quand
l’un devient la transparence de l’autre, passant par-devant, par
derrière, obtenant cet assemblage de plans en transparence, à l’envers
ou à l’endroit, en passant, arrêt-arrêt momentané, passage rapide.
Quel
est ce sentiment perçu sur les transparences de toutes
qualités ? Comment sont ressentis les plans horizontaux ou verticaux ?
Quelle serait la motivation à utiliser à dominer les transparences ?
Voilà une série de questionnements (propres aux artistes dont je
suis) qui cerne le problème de cette thèse.
Nous
estimons voir le dehors et le dedans, l’orientation (du regard haptique
ou vision éloignée) dans l’espace réel. Ces informations construisent
la définition de l’image concrète : en premier, celle du
lieu. L’utilisation des matériaux d’emprunt provoque un regard nouveau
sur ces mêmes matériaux revus dans un contexte ordinaire. Nous avons à
nous faire cette violence et cette agression virtuelle afin de nous
désinvestir de nos connaissances antérieures. Les lectures du matériau
banal nous le montrent, alors vivant, dans l’espace de l’imagination de
la matière grâce à la vision plastique instantanée de l’artiste –artisan
de la production- parvenu à transgresser la seule esthétique de la
nouveauté. Les matériaux qui touchent à la perception à la
représentation utilisent des systèmes formels plastiques où tout autre
système nous offrent certaines interprétations au travers de la vision
singulière produite par un individu ou une collectivité. Qu’il soit seul
ou que le corps social soit un seul groupe, chaque élément est dans ce
rituel de la représentation. L’entre-deux exposé dans un film
transparent supportant l’objet est cet arrêt du temps quand tout groupe
est dans un rite imposant la marque d’arrêt pour un rituel plus
important arrêtant la vie courante.
Demander la suite....3 pages payantes
[1] Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, Paris, Édition Librairie générale Française, coll. Le Livre de poche Classique de poche, 1983, p49 § « Des contempteurs du corps »
[2] Ibidem , p 49
[3] Auguste Comte, Philosophie première, Cours de philosophie positive, Tome 1, Paris, É dit. Hermann (1830) 1975 Leçon 1 p.34 Ce passage a été saisi dans la version française de : L’Instropection comme pratique, article paru dans Journal of conscienousness Studies
http://www.expliciter.fr/IMG/pdf/introspection_comme_pratique.pdf
SFAX 2012. Colloque International.: Design et rêves de réalités
SFAX 2012. Colloque International.
Nous pouvons penser en tant que créateur, esthétique industrielle, utiliser des méthodes liées à l’informatique et l’ordinateur avec cette étonnante capacité à créer autour du nouvel objet un univers inconnu, virtualité dans la quelle vont évoluer des créatures virtuelles, des formes de vie, des objets du quotidien redevenus intéressants.
Design et
rêves de réalités
Simuler la vie.
Designer,
artiste, pour l’émergence d’une création interactive autonome.
En quoi cette théorie peut-elle
contribuer à l’essor de votre recherche empirique ou bénéficier d’autres
recherches pratiques?
Re-penser les imaginaires par la symbolique
des images perçues.
Comment comprendre l’imaginaire dans
l’ordinaire de notre époque ?
La forme des langages et
l’utilisation de certains mots démontrent une notion particulière déjà mise en
évidence chez Heidegger : les mots
sont des freins à notre expression.
Ils ne se reconnaissent qu’au travers des expressions complètes. Ce
travail sur l’ordinaire ne peut être qu’un travail de recherche et non un
travail d’inspiration. Il faut y apercevoir le sens du langage et des mots
dissociés des mythes de ce même langage et de ces mêmes mots. Le message de
l’ordinaire identique à tous dans sa formule initiale, du lever au coucher et
dans les ordres horaires qui commencent à se différencier pour tout être vivant[1]
selon ses utilités journalières, se dévoile comme étant un plan instinctif
concernant toute vie, ramenée au plus petit dénominateur commun: manger, digérer, évacuer. Chacun verra
dans n’importe lequel de ces mots des hypothèses d’image[2],
images qui vont apporter des solutions à leurs résolutions.
A
notre connaissance de l’ordinaire, il m’est nécessaire de re-penser cet ordinaire.
Avant tout, portons un regard sur
le fondamental de la spécificité du design.
Le DESIGN est fabrication d’un
matériau. Ce matériau, c’est le DESIGN. Design Produit, design
communication, design environnemental (bien que pour cette partie mon doute soit
réel). Le design ne peut pas être
compris seulement à partir de ces conditions de possibilités : sujet
d’études, actes d’études, action de l’étude, métadesign de l’étude, évolution du produit, révolution de produit,
objet d’études et résultat d’études, ni seulement en tant qu'évaluation, voire
typicité ou image iconique. Ce n’est d’ailleurs pas comprendre une idée de
produit que de ne prendre que ce qui la rend possible. Il nous faut aussi
prendre l’idée de cette chose en considération pour sa compréhension. Raison de
plus pour prendre et étudier toute forme d’idée sur le design pour comprendre
le design. Les designers sont un résultat de cette dernière compréhension.
En création il s’agit de simuler
une réalité, simuler une forme vivante qui est représentable et ne connaissant
aucune identité antérieure. Les historiques et les cultures d’entreprise (formes de vie avec tous les petits
riens et les grands moments qui font une entreprise) vont permettre des
démarches avec d’autres entités techniques, technologiques avant toutes
logiques commerciales ou financières. Il faut avant toutes décisions d’axe
d’études accepter la perte de contrôle en laissant aller les cognitions :
trajet entre supposé et réalité. Il faut entreprendre la simulation des
démarches artistiques. L’ordinateur maintenant peut répondre à bon nombre de
problèmes. Nous faire utiliser la machine comme collaborateur. Toutes ces
unités virtuelles sont en mesure de simuler des règles supposées. L’existence
d’une quantité impressionnante d’outils capable de reproduire, de continuer,
d’adapter des idées à des conventions industrielles font admettre de manière
approximative la dynamique, les modèles optiques mais aussi certains
comportements de nos cerveaux. Rien ne pourra se faire sans la maîtrise de la
mise en volume ou de la mise en aspect d’un projet si le cerveau qui le pense
ne sait pas dessiner.
Cette affirmation est à prendre
avec beaucoup de précautions.
Il n’est évidemment pas en mesure de simuler toutes les règles. Il ne
peut apprécier et ne peut deviner ce qui n’existe pas. La nécessité d’un
modèle, d’une modélisation d’un objet d’un processus est une source obligée
afin de restituer toutes les règles donnant la sensation du réel, de la
réalité. La machine ne peut créer tout au plus qu’un modèle adapté à l’aspect
de la réalité que nous souhaitons analyser. Tout « designer » possède
le rêve d’avoir, un jour, mis sur les marchés un objet du quotidien
reconnaissable à sa seule vision de près ou de loin. D’avoir son nom devenir
générique. Un réfrigérateur = un FRIGIDAIRE. Un stylo bille = un BIC.
Etc…..Nous pourrons associer tous les ingénieurs et tous techniciens,
maquettiste suivis après coup et après ce travail de prospective et tous les autres corps de métiers ;
tous les concepteurs ayant le même souci technesthétique.
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[1] Je parle des Êtres vivants tels qu’ils
se reconnaissent dans notre nature concernant l’animalité et tant que l’humain
n’aura pas compris cette forme d’évolution qu’il faudra un beau jour tenir
compte que le règne végétal puisse avoir son mode de compréhension entre les
« individus » plantes. Les hindous entretiennent ce dictat que seules
les plantes ont un vrai pouvoir de se refaire et se réhabiliter une partie
blessée ou manquante suite à un inconvénient majeur.
[2] Bernard Troude, La Rose, un matériau…, édition Université d’Ottawa, les cahiers
de l’idiotie, publication des recherches sur la merde. Ottawa Canada, 2011
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